Parmi les innovations les plus attendues sans doute cette année, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA), particulièrement de ChatGPT, dans la voiture de demain. Notamment avec la présentation de la future nouvelle R5 de Renault qui intégrera une forte dose d’IA  – mais on ne sait pas encore laquelle  – pour optimiser l’usage du moteur 100% électrique mais aussi l’expérience conducteur à travers par exemple de nouveaux services d’info-divertissements connectés. Ce qui suppose au passage une connexion mobile 4G. La marque au losange a même dévoilé à Genève le nom de l’avatar avec lequel conducteurs et passagers pourront, à partir d’octobre 2024, discuter, ce sera… Reno !

DS, 1er constructeur au monde à intégrer ChatGPT en série

Des marques renommées telles que Tesla, BMW, Audi-Volkswagen, Mercedes, Lexus mais aussi, Peugeot… ont déjà ou sont en train de céder aux sirènes de L’IA, le plus souvent celle signée OpenAI, en intégrant aux châssis ChatGPT 3.5.

Si beaucoup de constructeurs en sont toujours à l’expérimentation , le français DS est le premier au monde à intégrer l’IA générative en série dans ses modèle DS 3, 4, 7 et 9, à compter du mois de mars de cette année et ce dans 18 pays et pas moins de 13 langues ! Peugeot a annoncé à Genève qu’il en fera de même sur l’ensemble de sa gamme à i-cockpit connecté, notamment les E-3008 et la prochaine E-5008 (commercialisée en octobre 2024) au terme de ses expérimentations.

Des applications déjà impressionnantes

L’intelligence artificielle a déjà pris le volant de nos voitures, par bribes d’abord, exploitant avant tout ses capacités de calculateur, souvent de façon invisible, pour optimiser des performances, notamment celle d’une batterie de moteur électrique, ou anticiper des distances de freinage, nous permettre de litre durant le voyage…

Ces dernières années, deux domaines ont fait entrer l’IA dans l’habitacle :

Plus récemment, l’IA est devenue un véritable « assistant » de conduite, capable de détecter notre fatigue au volant, d’indiquer et d’alerter sur des changements de limitation de vitesse, d’adapter la vitesse, d’envoyer des réponses dictées à des messages reçus par téléphone, de fermer des vitres, d’allumer le GPS et de lui indiquer le cap à suivre.

Dorénavant, l’IA, particulièrement avec ChatGPT est capable d’engager un « échange », une discussion entre le conducteur ou ses passagers et les équipements de la voiture, même si des marges de progrès existent encore comme l’a démontré le quotidien Le Parisien. Une intermédiation qui permet dorénavant de personnaliser l’info-divertissement et le confort en utilisant des phrases complètes, parfois complexes, pour allumer la clim’, « mais pas trop fort », chercher une station radio diffusant les infos ou ses musiques préférées, lancer un podcast sur un sujet pointu ou ludique, proposer des arrêts sur l’itinéraire prévu en tenant compte de vos goûts ou habitudes… (curiosités, restaurants gastros…).

Elle surveille aussi voire « pilote » votre moteur électrique et sa recharge, vos équipements de sécurité, peut freiner à la place du conducteur, prévenir d’un risque de panne, voire déclencher automatiquement une alerte en cas d’accident… Et demain, maintenance et diagnostiques pourront se faire en ligne.

Une innovation de 15 ans en pleine démocratisation

L’histoire de l’IA dans la voiture est embryonnaire, certes, mais elle n’a pas commencé à Genève, en 2024. Il faut remonter à 2009 – eh oui ! – pour voir apparaitre dans la voiture les premières applications visibles de cette technologie révolutionnaire. En 2009, en effet, la première voiture à intégrer de l’IA fut la fameuse google car, qui a bien evolué depuis. Cette IA déjà révolutionnaire a été conçue pour permettre à la voiture de naviguer sans intervention humaine, inaugurant ainsi l’ère des véhicules autonomes.